La vie s'en prend à nos rires et à nos paroles en l'air / On apprend à se couvrir en marchant à découvert / Mais où sont passées les îles / Ont-elles coulé sous la mer / Rien de plus facile que d'oublier qu'on espère / Alors si tu te perds / Rejoins-moi au café bleu / Le temps d'une cigarette ou deux / L'éternité ne vaut que pour les amoureux / On dansera au café bleu / Le temps d'une chanson ou deux / Le paradis ne vaut que pour les gens heureux / Il n'y a que dans les livres que l'on peut changer le monde / Il faut aller sur la lune pour voir que la terre est ronde / Mais y'a pas que dans les films qu'on voit des fondus au noir / Je t'ai trouvé dans la lune, j'ai aimé ton histoire / Le reste ça reste à voir / Rejoins-moi au café bleu / Le temps d'une cigarette ou deux / L'éternité ne vaut que pour les amoureux / On dansera au café bleu le temps d'une chanson ou deux / Le paradis ne vaut que pour les gens heureux (x2).
Cuando el cine se convierte en tesis y la palabra se transforma en imagen. Otra muestra de que el cine puede hacernos tomar conciencia del mundo y de que también el cine puede redimirse a sí mismo.
Recuerdo bien aquellos «cuatrocientos golpes» de Truffaut y el travelling con el pequeño desertor, Antoine Doinel, playa a través, buscando un mar que parecía más un paredón. Y el happy-end que la censura travestida en voz en off sobrepusiera al pesimismo del autor, nos hizo ver que un mundo cruel se salva con una homilía fuera del guión.
Cine, cine, cine, más cine por favor, que todo en la vida es cine y los sueños, cine son.
Al fin llegó el día tan temido más allá del mar, previsto por los grises de Henri Decae; cuánta razón tuvo el censor, Antoine Doinel murió en su «domicilio conyugal». Pido perdón por confundir el cine con la realidad, no es fácil olvidar Cahiers du cinéma, le Mac Mahon, eso pasó, son olas viejas con resacas de la nouvelle vague.
Luis E. Aute
http://www.youtube.com/watch?v=c8aPJfrRERA (desactivado; copiar y pegar)
C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours Voire des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu, comme la vie Évidemment j'étais pas tout seul, j'avais envie d'faire connaissance Y avait un tas d'personnes, et personne marchait dans l'même sens Alors j'continuais tout droit, mais un doute s'est installé Je savais pas c'que j'foutais là, encore moins où j'devais aller Mais en ch'min au fil du temps, j'ai fait des sacrées rencontres Des trucs impressionnants, faut absolument qu'j'vous raconte Ces personnages que j'ai croisé, c'est pas vraiment des êtres humains Tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main
Tout d'abord sur mon parcours j'ai rencontré l'innocence Un être doux, très gentil, mais qui manque un peu d'expérience On a marché un p'tit moment, moins longtemps que c'que j'aurais cru J'ai rencontré d'autres éléments et l'innocence a disparu Un moment sur mon ch'min, j'ai rencontré le sport Un mec physique, un peu grande gueule, mais auprès d'qui tu d'viens fort Pour des raisons techniques on a dû s'quitter : c'était dur ! Mais finalement c'est bien comme ça, puis l'sport, ça donne des courbatures ! J'ai rencontré la poésie, elle avait un air bien prétentieux Elle prétendait qu'avec les mots, on pouvait traverser les cieux J'lui ai dit : "J't'ai d'jà croisée et franchement, tu vaux pas l'coup ! On m'a parlé d'toi à l'école et t'avais l'air vraiment relou" Mais la poésie a insisté et m'a rattrapé sous d'autres formes J'ai compris qu'elle était cool et qu'on pouvait braver ses normes J'lui ai d'mandé : "Tu penses qu'on peux vivre ensemble ? J'crois qu'j'suis accroc" Elle m'a dit : "T'inquiète, le monde appartient à ceux qui rêvent trop" Puis j'ai rencontré la détresse et franchement elle m'a saoulé On a discuté vite fait, mais rapidement je l'ai r'foulée Elle a plein d'certitudes sous ses grands airs plein d'tension Mais vous savez quoi ? La détresse, elle a pas d'conversation Un moment sur ma route, j'ai rencontré l'amour J'lui ai dit : "Tiens ! Tu tombes bien, j'veux t'parler d'puis toujours Dans l'absolu t'es une bonne idée, mais dans les faits c'est un peu nul Tu pars en couille une fois sur deux ! Faudrait qu'tu r'travailles ta formule" L'amour m'a dit : "Ecoute petit, ça fait des siècles que j'fais mon taff Alors tu m'parles sur un autre ton, si tu veux pas t'manger des baffes Moi j'veux bien être gentil, mais faut qu'chacun y mette du sien Les humains n'font aucun effort et moi j'suis pas un magicien" On s'est embrouillé un p'tit moment et c'est là qu'j'me suis rendu compte Que l'amour était sympa mais que quand même il s'la raconte Puis il m'a dit qu'il d'vait partir, il avait des rendez-vous par centaines Que ce soir il d'vait dîner chez sa d'mi-sœur : la haine Avant d'partir j'ai pas bien compris, il m'a conseillé d'y croire toujours Puis s'est éloigné sans s'retourner, c'était mes derniers mots d'amour J'suis content d'l'avoir connu, ça j'l'ai bien réalisé Et je sais qu'un d'ces quatre, on s'ra amené à s'recroiser Un peu plus tard sur mon ch'min, j'ai rencontré la tendresse Ce qui reste de l'amour derrière les barrières que le temps dresse Un peu plus tard sur mon ch'min, j'ai rencontré la nostalgie La fiancée des bons souvenirs qu'on éclaire à la bougie Assez tôt sur mon parcours j'avais rencontré l'amitié Et jusqu'à c'jour, elle marche toujours à mes côtés Avec elle j'me tape des barres, et on connaît pas la routine Maintenant c'est sûr, l'amitié, c'est vraiment ma meilleure copine J'ai rencontré l'avenir, mais il est resté très mystérieux Il avait la voix déformée et un masque sur les yeux Pas moyen d'mieux l'connaître, il m'a laissé aucune piste Je sais pas à quoi il r'ssemble, mais au moins j'sais qu'il existe J'ai rencontré quelques peines, j'ai rencontré beaucoup d'joie C'est parfois une question d'chance, souvent une histoire de choix J'suis pas au bout d'mes surprises, là d'ssus y a aucun doute Et tous les jours je continue d'apprendre les codes de ma route
C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours Voire des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu, un peu comme la vie.
Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux: c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie.
Ce divorce entre l'homme de sa vie, l'acteur et son décor, c'est proprement le sentiment de l'absurdité.
Un homme est plus homme par les choses qu'il tait que par celles qu'il dit.
La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un coeur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.
Tout commence par la conscience et rien ne vaut que par elle.
Parler de ce qu'on ignore finit par vous l'apprendre.
Ni peur ni haine, c'est là notre victoire!
Un homme se définit aussi bien par ses comédies que par ses élans sincères.
Je continue à croire que ce monde n'a pas de sens supérieur. Mais je sais que quelque chose en lui a du sens et c'est l'homme, parce qu'il est le seul être à exiger d'en avoir.
Les tristes ont deux raisons de l'être, ils ignorent ou ils espèrent.
Aimer un être, c'est accepter de vieillir avec lui.
Que préfères-tu, celui qui veut te priver de pain au nom de la liberté ou celui qui veut t'enlever ta liberté pour assurer ton pain?
Après tout, la meilleur façon de parler de ce qu'on aime est d'en parler légèrement.
Seule la vérité peut affronter l'injustice. La vérité, ou bien l'amour.
Tout le malheur des hommes vient de l'espérance.
Comme remède à la vie en société, je suggère les grandes villes : c'est le seul désert à notre portée.
Il vient toujours un temps ou il faut choisir entre la contemplation et l'action. Cela s'appelle devenir un homme.
Si l'homme échoue à concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout.
Il faut créer le bonheur pour protester contre l'univers du malheur.
Ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu'elle exige.
La vérité, comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule qui met chaque objet en valeur.
Ceux qui aiment vraiment la justice n'ont pas droit à l'amour.
Le hasard, dans certains cas, c'est la volonté des autres.
L'homme n'est rien en lui-même. Il n'est qu'une chance infinie. Mais il est le responsable infini de cette chance.
La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité.
Je me révolte, donc je suis.
Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme.
La meilleure des photographies trahit déjà le réel, elle naît d'un choix.
Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux.
L´absurde naît de la confrontation de l´appel humain avec le silence déraisonnable du monde.
Cómo entiendo (?) a Camus: La condición humana es absurda. Tomar conciencia de este hecho, nos hace lúcidos y, por ende, libres. Siendo libres podemos luchar contra dicha condición, es decir, contra la injusticia y todas sus formas. A todo ello hay que añadir la pasión. Sísifo, una vez consciente de su condición, decide subir la roca a la montaña. Camus era un hombre de acción y un profundo humanista, además de un genio literario.
La quête (J. Brel, L´homme de la Mancha), avec J. Hallyday
Rêver un impossible rêve / Porter le chagrin des départs / Brûler d'une possible fièvre / Partir où personne ne part / Aimer jusqu'à la déchirure / Aimer, même trop, même mal, / Tenter, sans force et sans armure, / D'atteindre l'inaccessible étoile. Telle est ma quête, / Suivre l'étoile / Peu m'importent mes chances / Peu m'importe le temps / Ou ma désespérance / Et puis lutter toujours / Sans questions ni repos / Se damner / Pour l'or d'un mot d'amour. Je ne sais si je serai ce héros / Mais mon cœur serait tranquille / Et les villes s'éclabousseraient de bleu / Parce qu'un malheureux / Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé / Brûle encore, même trop, même mal / Pour atteindre à s'en écarteler / Pour atteindre l'inaccessible étoile.
Quand on n´a que l´amour, J. Brel
Quand on n'a que l'amour / A s'offrir en partage / Au jour du grand voyage / Qu'est notre grand amour. Quand on n'a que l'amour / Mon amour toi et moi / Pour qu'éclatent de joie / Chaque heure et chaque jour. Quand on n'a que l'amour / Pour vivre nos promesses / Sans nulle autre richesse / Que d'y croire toujours. Quand on n'a que l'amour / Pour meubler de merveilles / Et couvrir de soleil / La laideur des faubourgs. Quand on n'a que l'amour / Pour unique raison / Pour unique chanson / Et unique secours. Quand on n'a que l'amour / Pour habiller matin / Pauvres et malandrins / De manteaux de velours. Quand on n'a que l'amour / A offrir en prière / Pour les maux de la terre / En simple troubadour. Quand on n'a que l'amour / A offrir à ceux-là / Dont l'unique combat / Est de chercher le jour. Quand on n'a que l'amour / Pour tracer un chemin / Et forcer le destin / A chaque carrefour. Quand on n'a que l'amour / Pour parler aux canons / Et rien qu'une chanson /Pour convaincre un tambour. Alors sans avoir rien / Que la force d'aimer / Nous aurons dans nos mains, / Amis le monde entier.
Es el año 1988 y el Papa Juan Pablo II visitará Melo. Se calcula que 50.000 personas asistirán a verlo. Los pobladores más humildes creen que vendiéndole comida y bebida a esa multitud se harán casi ricos. Beto, un contrabandista en bicicleta, decide en cambio construir un excusado en el frente de su casa y alquilar el servicio. Para lograr su objetivo debe atravesar una serie de dificultades tragicómicas. Finalmente, sólo unos 8.000 fieles concurren. Nadie vende nada y únicamente una anciana hace uso del retrete. El sueño de Beto se hace trizas pero a lo largo de la historia su hija ha llegado a comprenderlo mejor. Quizás incluso a quererlo. (Festival de Cannes, Selección oficial, Un certain regard).
Guárdame oh Señor, de la insignificancia, que seamos amplios en el pensamiento, la palabra y el acto.
Que eliminemos la crítica y nos apartemos del egoísmo. Permítenos alejar toda ostentación y encontrarnos con el otro cara a cara sin lástima ni prejuicios.
Que no juzguemos apresuradamente y seamos siempre generosos.
Que nos tomemos tiempo para todos las cosas. Permítenos crecer calmos, serenos, mansos.
Enséñanos a poner en acción nuestros mejores impulsos y haznos honrados y no temerosos.
Concédenos comprender que son las pequeñas cosas de la vida las que crean diferencias, porque en las grandes todos somos uno.
Obscur et froncé comme un œillet violet Il respire, humblement tapi parmi la mousse Humide encor d'amour qui suit la fuite douce Des Fesses blanches jusqu'au cœur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse, À travers de petits caillots de marne rousse Pour s'aller perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ; Mon âme, du coït matériel jalouse, En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C'est l'olive pâmée, et la flûte caline ; C'est le tube où descend la céleste praline : Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !
Y uno aprende... / despues de un tiempo, / uno aprende la sutil diferencia / entre sostener una mano / y encadenar un alma. // Y uno aprende / que el amor / no significa recostarse / y una compañía / no significa seguridad. // Y uno empieza a aprender... / que los besos no son contratos / y los regalos no son promesas / y que uno empieza a aceptar sus derrotas / con la cabeza alta y los ojos abiertos. // Y uno aprende a construir / todos sus caminos en el hoy, / porque el terreno del mañana / es demasiado inseguro para planes... / y los futuros tienen una forma / de caerse en la mitad. // Y después de un tiempo uno aprende / que si es demasiado, / hasta el calorcito del sol quema. / Así que uno planta su propio jardín / y decora su propia alma, / en lugar de esperar / que alguien te traiga flores. // Y uno aprende... / que realmente puede aguantar, / que uno realmente es fuerte, / y que con cada adiós uno aprende.
(Poema atribuido erróneamente a J. L. Borges y escrito posiblemente por Shakespeare)
Becho toca el violín en la orquesta,/cara de chiquilín sin maestra,/y la orquesta no sirve, no tiene/más que un solo violín que le duele./Porque a Becho le duelen violines,/que son como su amor, chiquilines;/Becho quiere un violín que sea hombre,/que al dolor y al amor no los nombre./Becho tiene un violín que no ama,/pero siente que el violín lo llama,/por la noche como arrepentido,/vuelve a amar ese triste sonido./Mariposa marrón de madera,/niño violín que se desespera,/cuando Becho no toca y se calma,/queda el violín sonando en su alma./Porque a Becho le duelen violines,/que son como su amor, chiquilines;/Becho quiere un violín que sea hombre,/que al dolor y al amor no los nombre./Vida y muerte, violín, padre y madre;/canta el violín y Becho es el aire,/ya no puede tocar en la orquesta,/porque amar y cantar eso cuesta.
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées,S es ailes de géant l'empêchent de marcher.
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise aupres du feu, devidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous esmerveillant : Ronsard me celebroit du temps que j'étais belle. Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Déjà sous le labeur à demi sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s'aille reveillant, Benissant vostre nom de louange immortelle. Je serai sous la terre et fantôme sans os : Par les ombres myrteux je prendrai mon repos : Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et vostre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
Érase una vez una niña pequeña que se llamaba Fernanda. Y siempre antes de dormirse iba a la ventana para ver las estrellas, y se hizo amiga de una estrella, y un día su madre la descubrió. Ninguna de las dos decían nada, y así se estuvieron dos meses. Al tercer mes la madre entró en el cuarto cuando la niña estaba en la ventana, y la madre dijo: Dime lo que haces o te castigo. Fernanda le tuvo que decir, y la estrella se enfadó porque era un secreto, y nunca más se asomó a la ventana.
Hoy, casi. Anduvimos todos a punto de al borde de a un paso de nos fue de un ay para.
Hoy estuvo en un tris que no, escasamente si un ápice faltó para ya apenas nos quedamos en puertas de justo por tan poco.
A tocar de nos vimos a dos dedos de estar a pique de rayar en justo al filo de sólo un poco más y ya ahí qué cerca. Hoy, casi, casi. Pero no. Así siempre.
Javier Velaza
... y si quieren saber de tu pasado es preciso decir una mentira dí que vienes de allá, de un mundo raro que no sabes llorar, que no entiendes de amor y que nunca has amado.
José Alfredo Jiménez
La última entrevista
La última entrevista fue triste. Yo esperaba una decisión imposible: que me siguieras a una ciudad extraña donde sólo se había perdido un submarino alemán y tú esperabas que no te lo propusiera. Con el vértigo de los suicidas te dije: "Ven conmigo" sabiéndolo imposible y tú -sabiéndolo imposible- respondiste: "Nada se me perdió allí" y diste la conversación por concluida. Me puse de pie como quien cierra un libro aunque sabía -lo supe siempre- que ahora empezaba otro capítulo. Iba a soñar contigo -en una ciudad extraña- donde sólo un viejo submarino alemán se perdió. Iba a escribirte cartas que no te enviaría. Y tú ibas a esperar mi regreso -Penélope infiel- con ambigüedad, sabiendo que mis cortos regresos no serían definitivos. No soy Ulises. No conocí Ítaca. Todo lo que he perdido lo perdí a sabiendas y lo que no gané fue por pereza. La última enttrevista fue un poco triste.
Yo no quiero un amor civilizado, /con recibos y escena del sofá; / yo no quiero que viajes al pasado y vuelvas del mercado / con ganas de llorar. Yo no quiero vecinas con pucheros; / yo no quiero sembrar ni compartir; / yo no quiero catorce de febrero / ni cumpleaños feliz. Yo no quiero cargar con tus maletas; / yo no quiero que elijas mi champú; / yo no quiero mudarme de planeta, / cortarme la coleta, / brindar a tu salud. Yo no quiero domingos por la tarde; / yo no quiero columpio en el jardin; / lo que yo quiero, corazón cobarde, / es que mueras por mí. Y morirme contigo si te matas /y matarme contigo si te mueres / porque el amor cuando no muere mata / porque amores que matan nunca mueren. Yo no quiero juntar para mañana, / no me pidas llegar a fin de mes; / yo no quiero comerme una manzana / dos veces por semana / sin ganas de comer. Yo no quiero calor de invernadero; / yo no quiero besar tu cicatriz; / yo no quiero París con aguacero / ni Venecia sin tí. No me esperes a las doce en el juzgado; / no me digas “volvamos a empezar”; / yo no quiero ni libre ni ocupado, / ni carne ni pecado, / ni orgullo ni piedad. Yo no quiero saber por qué lo hiciste; / yo no quiero contigo ni sin ti; / lo que yo quiero, muchacha de ojos tristes, / es que mueras por mí. Y morirme contigo si te matas / y matarme contigo si te mueres / porque el amor cuando no muere mata / porque amores que matan nunca mueren.
J. Sabina
Bueno, quizá París con aguacero.
L. E. Aute, Al alba
No sabes el dilema que me crea / pasar de todo y no decir ni mu, / por eso estoy aquí, maldita sea, / plantando cara como harías tú. / Lo que sucede es que me he enamorado, / como el perfecto estúpido que soy, / de la mujer que tienes a tu lado... / encájame el directo que te doy. Una de dos, / o me llevo a esa mujer / o entre los tres nos organizamos, / si puede ser. / No creas que te estoy hablando en broma / aunque es encantador verte reír / porque estas cosas hay quien se las toma / a navajazos o como un faquir. / Que aquí no hay ni Desdémonas ni Otelos / ni dramas mexicanos de Buñuel, / recuerda que ese rollo de los celos / llevó a Caín a aquello con Abel. / De qué me sirve andarme con rodeos, / a ti no puedo hacerte luz de gas, / esas maneras son para los feos / de espíritu y algunas cosas más. / Que esa mujer me quiera no es tan raro / si piensas que a ti te quiere también, / lo más terrible es que lo ve muy claro, / pretende no perderse ningún tren. / Una de dos, / o me llevo a esa mujer / o te la cambio por dos de quince, / si puede ser.
Hemos olvidado / Por qué Joan Fontaine se inclina / Al borde del precipicio / Y que era lo que Joel McCrea / Iba a hacer a Holanda / No recordamos por qué Janet Leigh se detenía en el Motel Bates / Y porqué exactamente / El gobierno americano había reclutado a Ingrid Bergman / Pero recordamos un bolso de mano / Un bus en el desierto / Un vaso de leche / Recordamos una corrida de botellas / Un par de anteojos / Una partitura / Un manojo de llaves / Porque a través de ellos / Y con ellos / Alfred Hitchcock triunfó / Donde Alejandro, Julio César, Hitler y Napoleón fallaron / En tomar el control del universo / Quizás haya diez mil personas / Que no hayan olvidado la manzana de Cezánne / Pero debe existir un billón de espectadores / Que recuerden el encendedor / Del Extraño en un tren / Y la razón de por qué Hitchcock se convirtió / En el único poeta maldito en tener éxito / Es que fue el mayor creador de formas / Del siglo veinte / Y es la forma la que finalmente nos dice / Qué yace en el fondo de las cosas / De hecho, qué es el arte / Sino aquello que convierte la forma en estilo / Y qué es estilo / Sino el hombre mismo.
Jean-Luc Godard: Extracto de Histoire(s) du cinéma
A tots els meus amics i a totes les meves amigues...
L´amitié
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages / Avec soleil et pluie comme simples bagages / Ils ont fait la saison des amitiés sincères / La plus belle saison des quatre de la Terre / Ils ont cette douceur des plus beaux paysages / Et la fidélité des oiseaux de passage / Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse / Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse / Alors, ils viennent se chauffer chez moi / Et toi aussi, tu viendras / Tu pourras repartir au fin fond des nuages / Et de nouveau sourire à bien d'autres visages / Donner autour de toi un peu de ta tendresse / Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse / Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne / Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne / S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne / J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines / Alors, peut-être je viendrai chez toi / Chauffer mon cœur à ton bois.
1. Cree en un maestro -Poe, Maupassant, Kipling, Chejov- como en Dios mismo.
2. Cree que su arte es una cima inaccesible. No sueñes en dominarla. Cuando puedas hacerlo, lo conseguirás sin saberlo tú mismo.
3. Resiste cuanto puedas a la imitación, pero imita si el influjo es demasiado fuerte. Más que ninguna otra cosa, el desarrollo de la personalidad es una larga paciencia.
4. Ten fe ciega, no en tu capacidad para el triunfo, sino en el ardor con que lo deseas. Ama a tu arte como a tu novia, dándole todo tu corazón.
5. No empieces a escribir sin saber desde la primera palabra adónde vas. En un cuento bien logrado, las tres primeras líneas tienen casi la importancia de las tres últimas.
6. Si quieres expresar con exactitud esta circunstancia: "Desde el río soplaba un viento frío", no hay en lengua humana más palabras que las apuntadas para expresarla. Una vez dueño de tus palabras, no te preocupes de observar si son entre sí consonantes o asonantes.
7. No adjetives sin necesidad. Inútiles serán cuantas colas de color adhieras a un sustantivo débil. Si hallas el que es preciso, él solo tendrá un color incomparable. Pero hay que hallarlo.
8. Toma a tus personajes de la mano y llévalos firmemente hasta el final, sin ver otra cosa que el camino que les trazaste. No te distraigas viendo tú lo que ellos no pueden o no les importa ver. No abuses del lector. Un cuento es una novela depurada de ripios. Ten esto por una verdad absoluta, aunque no lo sea.
9. No escribas bajo el imperio de la emoción. Déjala morir, y evócala luego. Si eres capaz entonces de revivirla tal cual fue, has llegado en el arte a la mitad del camino.
10. No pienses en tus amigos al escribir, ni en la impresión que hará tu historia. Cuenta como si tu relato no tuviera interés más que para el pequeño ambiente de tus personajes, de los que pudiste haber sido uno. No de otro modo se obtiene la vida en el cuento.
¡No estás! / Te busco y ya no estás. / Espina de la espera / que lastimamás y más... / Gritar / tu nombre enamorado./ Desear / tus labios despintados, / como luego de besarlos.../ ¡No estás! / Te busco y ya no estás. / ¡Qué largas son las horas / ahora que no estás!... / Qué ganas de encontrarte / después de tantas noches. / Qué ganas de abrazarte, / ¡qué falta que me hacés!... / Si vieras qué ternura / que tengo para darte, / capaz de hacer un mundo / y dártelo después. / Y entonces, si te encuentro, / seremos nuevamente, / desesperadamente, / los dos para los dos.
Factores reductores (R) : Ausencia de desaprendizaje Recurso a la memoria grupal Interferencia con los procesos automatizados Predominio del miedo
La carga heredada (C) : Mutaciones lesivas Desgaste y envejecimiento Ejercicio abyecto del poder político Estrés imaginado
Factores significativos : Emoción al comienzo y final del proyecto (E) Mantenimiento y atención al detalle (M) Disfrute de la búsqueda y la expectativa (B) Relaciones personales (P)
Eduardo Punset El viaje a la felicidad (Las nuevas claves científicas) El viaje al amor (Las nuevas claves científicas) Ed. Destino Versión en castellano y versión en catalán
"- Sigamos derecho, derecho, derecho, otra vez hasta La Dorada. Fermina Daza se estremeció, porque reconoció la antigua voz iluminada por la gracia del Espíritu Santo, y miró al capitán: él era el destino. Pero el capitán no la vió, porque estaba anonadado por el tremendo poder de la inspiración de Florentino Ariza. - ¿Lo dice en serio? -le preguntó. _ Desde que nací -dijo Florentino Ariza-, no he dicho una sola cosa que no sea en serio. El capitán miró a Fermina Daza y vio en sus pestañas los primeros destellos de una escarcha invernal. Luego miró a Florentino Ariza, su dominio invencible, su amor impávido, y lo asustó la sospecha tardía de que es la vida, más que la muerte, la que no tiene límites. - ¿Y hasta cuándo cree ested que podemos seguir en este ir y venir del carajo? -le preguntó. Florentino Ariza tenía la respuesta preparada desde hacía cincuenta y tres años, siete meses y once días con sus noches. - Toda la vida -dijo".
Je suis optimiste parce que je trouve le monde cruel, injuste, indifférent. Je suis optimiste parce que j´estime que la vie est trop courte, limitée, douloureuse. Je suis optimiste parce que j´ai fait le deuil de la connaissance et que je sais que je ne saurai jamais. Je suis optimiste parce que je diagnostique que tout équilibre est fragile et provisoire. Je suis optimiste parce que je ne crois pas au progrès, plus exactement je ne crois pas qu´il y ait de progrès automatique, nécessaire, inéluctable, de progrès sans moi, sans nous, sans notre volonté ou notre sueur. Je suis optimiste parce que je crains que le pire n´arrive et que je ferai tout pour l´éviter. Je suis optimiste parce que c´est la seule proposition intelligente que l´absurde m´inspire. Je suis optimiste parce que c´est la seule action cohérente que le désespoir me souffle. Oui, je suis optimiste parce que c´est l´unique pari logique que mon esprit a trouvé : si le destin me prouve que j´ai eu raison d´avoir confiance, j´aurai gagné ; et si le destin me prouve que j´ai eu tort, je n´aurai rien perdu mais j´aurais eu une meilleure vie, plus utile, plus généreuse.
¿Que no quiero a mi Patria? ¡Qué sabes tú de eso! De recuerdos de antaño, de añoranzas, de un beso. De dejar la familia, que por ellos yo rezo. ¿Que no quiero a mi Patria? ¡Qué poco sabes de eso!
Bienvenid@s! Bienvinguts! Bienvenue!
De bueyes perdidos es como un corcho sin fondo, un lugar de encuentro donde poner nuestras cosas, a semejanza de los escaparates de los cambalaches, de las brocantes, en que el hilo conductor de sus contenidos obedece al azar, que nunca es inocente...
Podéis/pueden enviar el contenido de vuestras/sus entradas o comentarios a bueyperdido@hotmail.com Gracias! En principio, el blog es público.
De bous perduts és com un suro sense fons, un lloc de trobada on posar les nostres coses, a semblança de les vidrieres dels cambalaches, de les brocantes, on el fil conductor dels seus continguts obeïx a l'atzar, que mai és innocent...
Envieu el contingut de les vostres entrades o els vostres comentaris a bueyperdido@hotmail.com Gràcies! En principi, el blog és públic.
De boeufs perdus, c'est un panneau de liège sans fond, un lieu de rencontre où mettre des choses, comme les vitrines des cambalaches, des brocantes, dans lequel le fil conducteur des contenus obéit au hasard, qui n´est jamais innocent...
Envoyez, si ça vous dit, le contenu de vos entrées ou vos commentaires à bueyperdido@hotmail.com Merci! En principe, le blog est public.
ojo de buey
“Todos siguen de largo frente al buey, nadie se detiene junto al animal de América, junto a sus cuatro patas vacunas llenas de miedo del peso que propagan. Los bueyes andan tristes, caminan sin consuelo. Puede más el ansia del buey que su misma fuerza lenta, que disminuye cada vez que en la tierra se asoma una sola burda flor. Los bueyes perdidos del mundo de los que se habla se juntan en un punto, hacen un plomo infinito, condensado, sólido". (?)
Definición
Hablar de bueyes perdidos: hablar de cosas banales, intrascendentes.
"Les hommes passent indifférents devant le boef, personne ne s'arrête à côté de l'animal de l'Amérique, à côté de ses quatre pattes bovines pétries de peur à cause du poids qu'elles propagent. Les boeufs marchent tristes, sans consolation. Elle peut plus, l'angoisse du bœuf, que la propre force lente qui diminue chaque fois que dans la terre se montre une seule fleur grossière. Les boeufs perdus du monde, dont on parle, se rejoignent dans un point, font un plomb infini, condensé, solide ". (?)
Chaque boeuf est un désir occulte
Définition
Parler des boeufs perdus: parler des choses banales, peu importantes.
pata de buey
Canción / Chanson
Porque no engraso los ejes me llaman abandonao... Si a mí me gusta que suenen, ¿pa' qué los quiero engrasaos? Es demasiado aburrido seguir y seguir la huella, demasiao largo el camino sin nada que me entretenga. No necesito silencio, yo no tengo en qué pensar. Tenía, pero hace tiempo, ahura ya no pienso más. Los ejes de mi carreta nunca los voy a engrasar... (Atahualpa Yupanqui)
Puisque je ne graisse pas les axes on dit que je m´ laisse aller... Si j´aime les entendre grincer, pourquoi vais-je les graisser? La trace est trop ennuyeuse à suivre et à suivre, le chemin est bien trop long et il n´y a rien que je puisse faire pour ne pas mourir d´ennui. Je n'ai pas besoin de silence, ça fait longtemps que j' ai plus à quoi penser. Les axes de ma charrette, je ne vais jamais les graisser… (Atahualpa Yupanqui)
dos o tres cosas de las que, por el momento, estoy casi seguro...
DEUX OU TROIS CHOSES DONT, POUR LE MOMENT, JE SUIS PRESQUE CERTAIN...
Antes ser víctima que victimario. Prefiero estar del lado de los perdedores, de los parias. No hay ganadores; algunos pierden más, otros menos.
Un amigo es una persona con la que se puede pensar en voz alta.
Una cosa es una cosa, y otra cosa es otra cosa.
¿Sabíais que en realidad lo que llamamos universo es un pluriuniverso? Según los científicos existe un número infinito de universos, y hay razones para creer que se han podido crear de la nada. Si bien existe un número infinito de universos, existe un número finito de sucesos, por lo que nosotros mismos podríamos existir en otros universos. http://www.eduardpunset.es/blog/?p=187
Punto de vista: ¿Y si el amor fuera un prejuicio sexual, la teoría del sexo o, incluso, una creación literaria? ¿Existe el amor? Prefiero descartar el sustantivo "Amor" y limitarme a utilizar el verbo "amar".
Muchas veces vemos reflejadas nuestras propias actitudes en los demás. Y odiamos en ellos lo que odiamos de nosotros mismos. No soportamos mirarnos en el espejo de los demás. Por eso el odio es, en ocasiones, un sentimiento destructivo; ante todo nos destruye a nosotros mismos. Asimismo, por una especie de remordimiento, nos creemos a veces obligados a hacer concesiones a los demás, concesiones que no deberíamos hacer ya que nos pueden perjudicar. Qué difícil es ser lúcidos!
Se puede estar contento sin ser feliz, y se puede ser feliz sin estar contento.
El lenguaje es esencialmente manipulador y confunde.
Creo que no tenemos derecho a educar a nuestros hijos, ni a transmitirles patrones muchas veces inconcientemente. No de otra forma estaremos contribuyendo, además, al cambio de valores en nuestros tiempos. Creo en la "educación silenciosa", es decir, mostrarnos frente a nuestros hijos como somos. Darles nuestra opinión, pero no consejos. Y la libertad y el respeto a su individualidad es, una vez más, esencial en todos los ámbitos. Puedo afirmar que estoy orgulloso de mis hijos.
A los hijos hay que enseñarles poco y dejarles aprender mucho.
Frases que nunca tendrían que pronunciarse: "Tenemos que hablar", "Te quiero como amigo", "Tengo que pensarlo". Además, habría que suprimir del diccionario las palabras deber y tener que.
Tendríamos que aprender a desaprender; y a escuchar nuestras emociones: las decisiones no suelen ser racionales, afirman los científicos.
Reflexiones acerca de mi trabajo de profesor FLE:
- Del mismo modo que E. Coseriu decía que la traducción no atañe al plano de las lenguas, sino al ámbito de los textos (las lenguas no se traducen!), habría que decir también que el aprendizaje de las lenguas extranjeras no atañe al plano de las lenguas, sino al ámbito de la comunicación. La finalidad no es aprender una lengua, sino a comunicarse en dicha lengua. Por eso la gramática es ajena a este proceso y, más que servir de herramienta, se transforma en un obstáculo. Por lo que sería conveniente que la formación de los profesores" (verdaderos coatchs) se efectuase en las facultades de ciencias de la comunicación y no en las facultades de letras. Con las lenguas maternas, ocurre algo similar. Las lenguas, en todo caso, deberían aprenderse en las facultades de filología y no en las escuelas de idiomas o en los institutos.
En este mismo orden de ideas, la noción de "error", felizmente, desaparece. El error se refiere al uso de la lengua. Pero, puesto que la lengua deja de ser una finalidad en sí misma, lo que se ha de tener en cuenta, en tal sentido, es la expresión del estudiante en un contexto comunicativo real (métodos accionales), quien entonces adquiere la capacidad de adaptar progresivamente su capacidad interactiva respecto de sus necesidades comunicativas. ¿Acaso corregimos a un hablante en una situación de comunicación real? La base del aprendizaje, finalmente, radica en las relaciones de grupo.
- Escribe S. Strogatz, citado por E. Punset, que no es cierto que los sistemas necesiten un liderazgo, una comandancia interior centralizada, y que muchos sistemas funcionarían mejor si se les permitiera organizarse a sí mismos. La idea de compagnonage también nos puede ser útil; en el plano general y humano, este término se refiere a un compagnonnage de vida, un grupo de seres cuyo fin es: ayuda mutua, educación, transmisión de aprendizajes entre todos sus miembros.Esto también es aplicable a una clase; así como la teoría del caos, por otra parte, cuyas impliaciones pedágógicas habría que empezar a profundizar, como se está haciendo en el plano de la sociología, la psicología, etc.
- Dentro de algunas décadas recordaremos lo que hoy llamamos evaluación, osea, los exámenes, como un resabio histórico de épocas bárbaras. En la época actual, la evaluación no deja de ser un control de calidad postproducción, típico del sistema en que vivimos, y que obedece, además, a nuestra mentalidad judeocristiana. Propongo, de momento, la tan mentada autoevaluación en grupo, de tal forma que el estudiante se implique realmente en su aprendizaje-desaprendizaje. Queda por estudiar el papel que debe desempeñar en todo ello el marco institucional, a veces tan ajeno a estas preocupaciones.
- Es inmoral pretender que un catalán, por ejemplo, adopte al expresarse o al comportarse formas discursivas o maneras de ser propias de los nativos que hablan la lengua que aprende. Se trata de un planteamiento deontológico.
- En otro orden de cosas, el aprendizaje no es ajeno a la política. Todo método de enseñanza vehicula una idiología; es una cuestión de opción. De otro modo, nos volveríamos simples tecnócratas.
- Para apender sólo vale el placer.
- La planificación de un curso, los programas, las horas estipuladas, sirven de muy poco, sobre todo si las convertimos en objetivos.
- Por fin, habría que hacer callar al profesor en clase! Y cambiar la estructura de las aulas...
La naturaleza es imperfecta, no existe en ella finalidad alguna y su evolución es impredecible.
Sólo podemos ser fieles a nosotros mismos y leales a los demás.
Genéticamente hablando, aseguran los científicos, no estamos programados para la muerte. El amor es instinto de supervivencia, aseguran también.
La "media naranja" no existe. Las personas que forman una pareja, siguen siendo dos personas, nunca podrán ser una sola (1+1=2). Nacemos enteros...
Es conveniente escuchar a los que saben, lo demás son cotilleos. La información pocas veces es veraz. Y muchas veces repetimos como necios las mentiras que oímos. Es preciso ser rigurosos.
No debería tomarse como referencia, para sacar conclusiones, las cosas que ocurren o los estados de cosas que existen en el transcurso de unas cuantas generaciones, sino enfocarlos desde el punto de vista de la evolución de nuestro planeta y del universo.
Hay que ver el árbol y el bosque al mismo tiempo.
El matrimonio es antinatural (digo yo).
La verdad no existe. Pirandello tenía la idea de que la verdad reside en cada uno, como lo desarrolló en Así es si os parece, una de las obras cumbre del teatro universal.